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Grèce : révolte des déte­nus du camp de concen­tra­tion d’Amygdaleza

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Amygdaleza

“On nomme camp de concentration un lieu fermé de grande taille créé pour regrouper et pour détenir une population considérée comme ennemie, généralement dans de très mauvaises conditions. Cette population peut se composer des opposants politiques, des résidents d’un pays ennemi, de groupes ethniques ou religieux spécifiques, des civils d’une zone critique de combats, ou d’autres groupes humains, souvent pendant une guerre. Les personnes sont détenues en raison de critères généraux, sans procédure juridique, et non en vertu d’un jugement individuel.”

Une mani­fes­ta­tion des deman­deurs d’asile déte­nus au nord-est d’Athènes, dans le camp d’Amygdaleza a pris fin et les déte­nus ont rega­gné leurs chambres, a indi­qué la police dimanche. La pro­tes­ta­tion a com­mencé lorsque cer­tains déte­nus ont atta­qué les gardes –selon la police– à la nuit tom­bée samedi alors que le dîner était servi. Mais selon des migrants, la cou­pure d’électricité ren­dant inopé­rant la cli­ma­ti­sa­tion (en plein mois d’août) dans 2 conte­neurs aurait duré 3 jours et les déte­nus auraient refusé de ren­trer dans les « fours sombres », ce qui aurait pro­vo­qué la colère des gar­diens, qui auraient insulté et frappé les déte­nus, criant « Cela ne nous fait rien si vous mour­rez ». Il y aurait un ou deux morts et des bles­sés graves, selon les détenus.

Selon la police, l’attaque contre les gardes n’avait pas été pro­vo­quée et les déte­nus ont mis le feu à leur lite­rie et à cer­tains des conte­neurs qui les abritaient.

Selon la police, au moins 10 gar­diens de pri­son ont été bles­sés. Peu après minuit, la police anti-émeute est entrée dans le camp et a uti­lisé des gaz lacry­mo­gènes et des gre­nades assour­dis­santes pour répri­mer la pro­tes­ta­tion. Environ une heure plus tard, les déte­nus auraient rega­gné leurs chambres.

Une vidéo de l’intervention de la police anti-émeute :

La police a déclaré que la cause prin­ci­pale de la mani­fes­ta­tion était l’annonce aux déte­nus que le temps de déten­tion maxi­male au camp devait être aug­menté de 12 à 18 mois. En outre, l’électricité avait été cou­pée en rai­son de tra­vaux de main­te­nance, lais­sant les conte­neurs sans climatisation.

Selon le KEERFA, la cou­pure d’électricité ren­dant inopé­rant la cli­ma­ti­sa­tion dans 2 conte­neurs aurait duré 3 jours et les déte­nus auraient refusé de ren­trer dans les « fours sombres », ce qui aurait pro­vo­qué la colère des gar­diens, qui auraient insulté et frappé les détenu, criant « Cela ne nous fait rien si vous mour­rez « . Selon le mou­ve­ment « Tous Unis Contre le Racisme et la Menace Fasciste », « Après un conflit géné­ra­lisé avec des feux dans la majeure par­tie du camp, les immi­grants affirment qu’il y a des bles­sés graves qui étaient incons­cients et que un ou deux sont morts ».

Alors que la semaine der­nière, des musul­mans avaient été frap­pés et insul­tés par les forces de l’ordre pen­dant la prière du Ramadan dans ce même camp, il nous semble néces­saire de chan­ger de voca­bu­laire : ces camps ne sont pas des camps de déten­tion, mais des camps de concen­tra­tion. On se sou­vient de Mohammet Hassan, Pakistanais de 26 ans, resté enfermé dans un de ces camps « de l’enfer », alors qu’il aurait dû se faire hos­pi­ta­li­ser d’urgence pour une grave infec­tion res­pi­ra­toire. Il n’est sorti de sa cel­lule que pour mou­rir à l’hôpital de Corinthe. Le pire, c’est qu’il n’est qu’un exemple parmi toutes les his­toires tra­giques qui se déroulent tous les jours dans ces camps de l’horreur.  Certains, n’en pou­vant plus, y mettent fin à leurs jours.

Pourtant, Nikos Dendias, le ministre de l’ordre public, nie tou­jours les condi­tions de déten­tion inhu­maines et la vio­lence poli­cière.

 

Selon Wikipedia :

On nomme camp de concen­tra­tion un lieu fermé de grande taille créé pour regrou­per et pour déte­nir une popu­la­tion consi­dé­rée comme enne­mie, géné­ra­le­ment dans de très mau­vaises condi­tions. Cette popu­la­tion peut se com­po­ser des oppo­sants poli­tiques, des rési­dents d’un pays ennemi, de groupes eth­niques ou reli­gieux spé­ci­fiques, des civils d’une zone cri­tique de com­bats, ou d’autres groupes humains, sou­vent pen­dant une guerre. Les per­sonnes sont déte­nues en rai­son de cri­tères géné­raux, sans pro­cé­dure juri­dique, et non en vertu d’un juge­ment individuel.

Une photo du camp il ya un an et demi (par @MakisSinodinos )Amygdaleza

Source: Nouvelles Hors les Murshttps://www.okeanews.fr/20130811-grece-revolte-des-detenus-du-camp-de-concentration-damygdaleza#axzz2bn0bRIAe


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